A l'approche des huitièmes de finale de la Coupe de France face à Lyon, Michael Ciani lors d'un entretien accordé à Sud-Ouest évoque la rencontre. A noter que le match se jouera à 16h15 à Gerland en raison des conditions météorologiques.
Comment gagner à Lyon où vous avez perdu 3-1 en championnat en septembre ?
Il faudra ne pas commettre les mêmes erreurs que cet
automne. Et puis, les Lyonnais ont joué dimanche à Marseille. Ils ont
des matches assez difficiles à gérer. Je crois qu'il y a un bon coup à
faire. On sait que ça va être difficile face à cette formation qui joue
bien à domicile. En championnat, on avait été très fragiles dans la
récupération. On avait eu un gros déficit dans les impacts physiques,
c'est pour cela que l'on n'avait pas été assez solide défensivement.
Vous affrontez une équipe qui ne lâche rien, capable de revenir au score à Lorient, à Marseille…
C'est une équipe expérimentée, qui a du mental. Quand elle est menée au
score, ses joueurs ne paniquent pas parce qu'ils savent qu'ils disposent
d'une force offensive importante, parce qu'ils ont l'habitude des
matches à enjeu comme celui-là. Ce n'est pas surprenant.
Vous êtes revenu en forme. Comment cela se passe-t-il pour vous ?
Sur un plan personnel, tout va bien ! J'essaie de réussir la meilleure
prestation possible sur le terrain. L'équipe est concentrée sur son
objectif. J'essaie d'être le plus rigoureux possible, car j'ai des
choses à rattraper.
Avez-vous l'impression de retrouver votre niveau ?
C'est un peu tôt pour l'affirmer. J'ai toujours dit que l'individualité
ressortait toujours par rapport au collectif. Car il faut que le
collectif fonctionne bien pour que les hommes puissent s'exprimer au
mieux. C'est ce qu'il se passe, on voit des joueurs qui se sentent plus
libérés quand le groupe va bien, à l'image de « Ludo » (Obraniak), qui
se sentait bien et a mis un superbe coup franc. C'est tout cela que l'on
retrouve et qui est important.
Avez-vous eu l'impression de servir de bouc émissaire ?
Oui et non. Après, c'est trop facile de dire cela mais avec du recul, on
voit que j'ai été souvent impliqué dans les buts encaissés. Dans ce
cas-là, les défenseurs centraux sont montrés du doigt. C'est pour cela
que je dis oui et non. C'est normal. Mais je ne pense plus à tout cela.
Ce qui est passé est passé, je regarde devant, il faut juste essayer de
ne pas commettre les mêmes erreurs.
Est-ce parce que le système à trois vous convient mieux ?
Sincèrement, ça ne change rien. On joue de la même manière. Le
coulissement est le même. Il faut beaucoup parler, ce que l'on a fait
devant Toulouse. La seule différence, c'est que les latéraux sont plus
hauts et qu'il faut les couvrir un peu plus. Je n'ai pas eu de mal, car
j'avais évolué comme ça à Sedan.
Gomis et Lisandro sont-ils compliqués à marquer ?
Oui, ce sont deux très bons joueurs, deux très bons attaquants, très
différents l'un de l'autre. Lisandro est bien revenu. Gomis marque
régulièrement. Ils sont complètement différents. On a un Gomis qui est
fort dos au but, qui garde bien les ballons et a une réelle puissance.
Lisandro est un peu plus fin techniquement, un peu plus intelligent dans
les appels. Il ne joue pas sur les contacts mais sur les anticipations
pour tromper les défenseurs. Il faut savoir comment ils jouent et
s'adapter sur chaque action.
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