samedi 7 septembre 2013

Média : " Ciani, le légionnaire romain "

Article dans le magazine France Football consacré à Michael Ciani. France Football revient avec Michael Ciani sur sa première année en Italie en y évoquant la forte concurrence à son poste , ce choix d'être d'aller en Italie , ses ambitions. Retrouvez ci-dessous un large résumé des propos du français ...

" La Lazio compte plus que jamais sur moi "

Le mercato est bel est bien terminé , Michael Ciani malgré quelques rumeurs de départ (Celtic Glasgow) est toujours romain, le français voulait rester du côté de Rome : " Je suis bien ici , j'ai encore deux ans de contrat et je n'envisage pas de partir. J'ai eu récemment une discussion avec notre directeur sportif , où il m'a confirmé que la Lazio compte plus que jamais sur moi "

Voilà un an que l'ancien bordelais a rejoint l'Italie et la Lazio de Rome, Michael revient sur ce choix : " Mon idée première n'était pas d'aller en Italie. J'avais encore un an de contrat avec Bordeaux. Mais les girondins devaient se séparer de certains joueurs pour raisons financières. Quand ils m'ont parlé de la proposition de la Lazio , j'ai pensé là tu as quelque chose de concret avec un club prestigieux. Peut-être que ça ne se reproduira pas dans un an. J'ai pesé le pour et le contre et pris ma décision en une journée. J'ai demandé l'avis des miens , s'ils étaient partants pour une expérience à l'étranger. J'ai aussi bien évidement parlé avec Ousmane Dabo qui connaît parfaitement la Lazio et y a toujours des attaches. Ensuite j'ai foncé."

Ce n'est pas la première expérience à l'étranger pour l'ancien bordelais , plus jeune Michael a évolué à Charleroi en Belgique : C'est vrai ce n'est pas ma première expérience dans l'absolu à l'étranger car j'ai joué à Charleroi, un super souvenir. Mais c'était très différent : en Belgique j'avais 18 ans , je quittais mes parents , ma banlieue parisienne. C'était comme couper un cordon. Là , les responsabilités ne sont pas les mêmes : je partais avec ma famille et j'avais à apprendre une autre langue. Les problèmes de racisme? On trouve partout des ignorants. Personnellement, je n'ai jamais eu le moindre problème ici. Avec le recul, je ne regrette pas un instant d'être venu en Italie. Même si le changement de culture, de mentalité , n'a pas été évident, Rome est une si belle ville.

L'ancien bordelais toujours plus ambitieux n'abdique pas

Son bilan de la saison passée à la Lazio est plutôt bon , Ciani a disputé 34 matchs toutes compétitions confondues , mais le défenseur biancocelesti ne se satisfait pas de ça , il en veut plus : " Certains m'ont lancé tu as joué une trentaine de matchs, c'est très bien pour une première saison en Italie, sauf que je suis quelqu'un d'ambitieux et que je me dis la Lazio en ayant joué 57 , je fais juste un peu plus que la moitié. Je ne peux pas m'en satisfaire complètement. Le verre est à moitié vide. Il y a notamment des matchs importants que j'aurais pu jouer. Malgré tout , le bilan reste positif surtout que la saison s'achève par un trophée , la Coupe d'Italie face à la Roma à l'Olimpico , un des plus beaux souvenirs de ma carrière". 

La concurrence est rude au poste de défenseur central , le coach Petkovic préférant souvent aligné des joueurs comme Biava ou Dias , des joueurs anciens et expérimentés : 
En écoutant le discours du staff à mon arrivée de Bordeaux, je pensais que j'allais être un peu plus utilisé. Mais la Lazio possède un effectif copieux en défense avec des gars bien installés. Or on privilégie beaucoup l'expérience en Italie. Pas facile de bouger un titulaire surtout en défense. Disons que je suis dans la peau d'un challenger qui s'applique à 100% pour convaincre son coach. 

D'un point de vue collectif , très bien placé dans la course à l'Europe tout au long de la saison, la Lazio a lâché un peu prise en fin de saison en Serie A : Nos ambitions restent élevées, on a un groupe costaud, très complet. Le problème c'est que toutes les grosses équipes de Serie A se sont renforcées. Il ne faudra rien lâcher. La saison passée on a perdu trop de points contre des mal-classés. A un moment , on a craqué mentalement et l'on a décroché. Là il faudra toujours être au taquet. 


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