La pression, c’est kifkif

Michaël, ce Marseille-Bordeaux est-il déjà une rencontre à risque ?

Oui, surtout en début de saison. C’est un choc, et c’est important pour les deux équipes. Il faut que l’on reste dans la continuité, et sur notre série de victoires.

Que représente un match au Stade Vélodrome ?

C’est un gros match, comme le fait de jouer à Paris, par exemple. Ce sont des matches excitants, avec beaucoup d’engouement. C’est très intéressant. Ce sont surtout de grosses rencontres à gagner à tout prix, qui plus est pour Bordeaux, dans l’optique de rester en haut du championnat.

Et pour vous, plus personnellement ?

Avec Lorient, nous y avions fait de très bons matches, et je n’y ai pas encore perdu. Donc, j’aimerais continuer !

Vu le match de préparation très engagé ayant eu lieu en juillet entre les deux équipes , vous attendez-vous à un nouveau combat musclé ?

Je pense que cela risque d’être pareil, car ce sont deux équipes qui jouent le haut de tableau, et qui se battent pour la première place. Donc, forcément, il y aura de l’engagement.

Sur ce match, quelle équipe aura la pression ?

Je ne sais pas… On sera chez eux… Je dirais : kifkif ! Comme c’est le début de la compétition, je ne parlerai pas de pression, mais peut-être que le gagnant aura un certain ascendant psychologique. On sait que l’on est capable de rester dans la continuité, et les mettre à cinq points serait parfait pour Bordeaux.

Peut-on déjà parler de tournant dans la saison ?

Non, car ce serait peut-être un peu tôt. Mais gagner nous ferait du bien mentalement.

Par ailleurs, vous aurez aussi en face un certain Souleymane Diawara, auquel on vous compare, et auquel vous avez succédé à Bordeaux…

Souleymane a fait ce qu’il a fait à Bordeaux, mais moi, je ne me compare pas du tout à lui. Justement, j’essaie de m’imposer en tant que Michaël Ciani, pour que les gens puissent dire que c’est Ciani, et pas le remplaçant de l’autre, ni Diawara II ! Mais bon, ce sont des choses inévitables et auxquelles je m’attendais. Mais il n’y a pas de soucis.

Votre vis-à-vis était un ambianceur ; il parait que vous avez poussé la chansonnette du bizut dans le vestiaire, lors de votre intronisation. Quel morceau avez-vous choisi ?

Ah oui, bien sûr, ça c’est inévitable (Rires) ! J’ai choisi T-Pain et une chanson qui était en anglais, les gars ont apprécié…