Cette entrée fracassante dans le grand monde, suivie d'une première sélection en bleu contre l'Espagne le 3 mars dernier (0-2), a fait grandir l'ancien lorientais en accéléré. Trop vite ? Il prétend que non. Dès la première baisse de régime pourtant, à la fin de l'hiver, le Guadeloupéen a compris qu'il avait changé de statut. Critiques malles vécues, polémique avec Jean-Michel Larqué et surtout fébrilité sur le terrain, Ciani a traversé une période difficile
Fin de mauvaise série
Monté sur un corner, il s'est élevé plus haut que toute la défense toulousaine pour asséner une jolie tête piquée. Pelé et Didot se sont gênés à la réception et Ciani a pu hurler toute sa rage de mettre fin à la mauvaise passe bordelaise comme à la sienne. Au moins symboliquement.
Car s'il était revenu dans l'équipe de départ à Valenciennes après deux matches à ruminer son amertume sur le banc (au Mans et face à Lyon) puis un autre à la maison (à Lorient) pour purger une suspension, les soupçons de fébrilité n'avaient pas vraiment disparu à son égard.
Et hier ? Disons que Bordeaux n'a pas pris de but… Mais face à ce Toulouse, c'était bien la moindre des choses. Si l'on était sévère, on pourrait tout de même discuter de ses quelques relances hasardeuses de la tête, loin de tout danger. Le signe d'une confiance encore fragile ? Les prochains matches le diront.
À moins que l'annonce des 23 joueurs retenus pour la Coupe du monde par Raymond Domenech, le 11 mai prochain, ne vienne enfin mettre fin à cette période de tension et de turbulences. Quel qu'en soit le verdict pour Michaël Ciani qui après la rencontre hier, s'est éclipsé de Chaban-Delmas sans mot dire.
Source : Sud Ouest.fr
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